Il y a 30 ans, le père Luc Oswald était ordonné prêtre. Le 4 juin, date anniversaire de son ordination, nous étions heureux de pouvoir l’entourer et rendre grâce avec lui lors de la messe du mercredi matin. Puis le 15 juin, la messe dominicale fut l’occasion d’une temps festif, et toujours dans l’action de grâce…
« Résister à l'indignité, forts de la fidélité de Dieu » c’est le thème de la Nuit des Veilleurs proposée cette année par l’ACAT
L’assurance que la vie est plus forte que toute mort, suscite, nourrit et encourage notre engagement et nos actions de chrétiens. Le vendredi saint a débouché sur le matin de Pâques.
La torture fait partie des pires manifestations du mal. Quelles que soient ses options spirituelles, celui qui est engagé dans le combat contre la pratique de la torture se sent parfois dans le doute et déboussolé. Une force en lui le pousse cependant à persévérer : il sait que Dieu sera avec lui dans le combat difficile qu’il doit mener contre les puissants, afin d’arracher la victime condamnée à ses bourreaux et lui rendre sa dignité.
Cette force est là, en chacun de nous, au moins potentiellement. Elle s’entretient dans la prière. Soyons conscients d’être des sentinelles qui peuvent regarder la nuit sans effroi, parce qu’au fond de nous-mêmes, il y a assez de lumière pour ne pas douter de l’existence du matin.
Mais comme le propose l’ACAT, à l’occasion de la Journée internationale de soutien aux victimes de la torture (26 juin), on peut aussi s’ouvrir à l’espérance, en devenant veilleurs, se sentant en communion avec toutes les victimes et leurs tortionnaires, en joignant action et prière, afin de tendre la main à nos frères et sœurs en détresse.
Christine Lenoir,
ACAT