Et dans mon cœur résonnaient alors ces quelques versets du psaume 15 :

« Tu m’apprends le chemin de la vie :

devant ta face, débordement de joie !

À ta droite, éternité de délices ! »

 

Grâce à la catéchèse nous avons pu vivre le chemin de croix a la maison.

Pour l'occasion, nous avons aménagé un coin prière devant la télé.

Il nous accompagnera aussi pour suivre la veillée pascale de secteur sur YouTube.

Nous avons prié pour les malades et les soignants, les personnes qui ont perdu un proche et pour tout ceux qui souffrent du confinement.

 

 

 

 

Voici la photo d’un arbre, près de chez moi, dont la cime est pour le moins étrange. Avec sa forme de croix, elle attire constamment mon regard.

Et c’est dans un moment de prière, que j’ai compris à quoi elle m’invitait. Dans le livre des Nombres, (21,4-9), Moïse érige, à la demande du Seigneur, un serpent de bronze pour que tous ceux qui étaient mordus par des serpents, le regardent et soient sauvés, ceux-là même qui avaient récriminé contre Lui.

Il m’arrive, à moi aussi, de récriminer. Parfois même de m’enfermer dans le mécontentement, à force de le ruminer. Et je m’empêche alors d’être bien vivante. Je me suis sentie invitée, en toutes circonstances, à lever mes yeux et à me tourner vers Lui. Car il me donne la Vie en abondance ! Mon serpent de bronze, à moi, c’est la croix de notre Seigneur Jésus. Ou plus exactement, le Seigneur Jésus, victorieux de la croix !

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A 15 heures mon frère Philippe, décédé après 15 jours d'hospitalisation, atteint du coronavirus, sera inhumé dans le Loiret.

Nous n'avons pas la possibilité d'être sur place étant confinés.Nous demandons à la communauté d'être en pensée et en prière avec nous.

 

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Ce fond d’écran proposé par Notre Dame du Web pour la 4ème semaine de Carême me parle beaucoup, à moi qui aime la photo : tout est flou en dehors de l’objectif ! Cette main qui tient l’objectif est celle du Christ qui vient ouvrir mes yeux et éclaircir ce qui est flou, sombre ou invisible pour moi.

Je demande au Seigneur de transformer mon regard, pour voir l’essentiel et sortir de mes aveuglements. 

 

Vendredi soir, notre groupe d’aumônerie de préparation à la confirmation

s’est retrouvé sur le Web avec le Père Guy.

Notre rencontre avait pour thème : la souffrance. 

 

Nous avons choisi la prière suivante : 

Je n’ai pas vraiment de coin prière, mais en ce moment je prie souvent devant cette image de la Vierge à l’enfant, du foyer de Charité de Tressaint.

Voilà ce qui a résonné en moi à travers les textes de ce matin.

Dans le livre de l’Exode c’est le mot renoncer ! En effet le confinement m’oblige à renoncer à toutes les activités qui structuraient et nourrissaient ma semaine ordinaire … finalement un jeûne et une abstinence non choisis en ce temps de carême. Ce temps libéré me permet de me rapprocher de Dieu.

Dans l’Evangile de Jean j’ai retenu les mots parole et espérance. Privée du pain eucharistique, je peux me nourrir du pain de la parole peut-être davantage. Espérance que tous ensemble les hommes pourront re-construire une société qui tienne davantage compte des faibles et se détourne de toutes les idoles qui souvent détruisent la vie aussi violemment que le Covid-19. Espérance aussi que davantage de personnes ouvriront leur porte au Seigneur qui frappe et attend patiemment que leur porte s’ouvre.

J’ai aimé être en communion de prière avec vous toutes du groupe de prière du jeudi matin. Que le Seigneur nous bénisse et nous remplisse de son Amour tout au long de cette journée.