Secrétaire du secteur pastoral pendant 8 ans et paroissienne d’Orsay depuis bien plus longtemps, Anne-Sophie a été au service des prêtres, diacres, secrétaires des paroisses, équipes animatrices, mouvements et services et tous les paroissiens des 6 paroisses de notre secteur. Elle nous partage son expérience de la vie de secteur…
Que retiens-tu de ces années au service du secteur pastoral ?
Je retiens quelques grands événements que nous avons mis en route, et en particulier les rencontres et temps de prière organisés sur le secteur après le rapport de la CIASE, qui nous a tous remués comme toute l’Eglise. Il y a eu aussi les pèlerinages en secteur à Chartres, Saint-Sulpice-de-Favières. J’ai aimé faire partie de l’équipe de préparation des après-midis du Pardon que nous avons démarrés en 2017. C’est une proposition originale, je ne sais pas si elle existe sur beaucoup d’autres secteurs.
Plus récemment, nous avons fait un grand travail collectif avec toutes les personnes intéressées pour élaborer le projet pastoral de secteur. C’est important d’avoir une même feuille de route, pour aller dans le même sens, partir de la même chose.
Et je retiens surtout les nombreux échanges que j’ai pu avoir avec les personnes avec qui j’ai été en contact.
À ceux qui disent « le secteur pastoral ça ne sert à rien » que réponds-tu ?
Ce n’est pas toujours simple : mais en mutualisant les forces vives on est plus fort !
Par exemple la nouvelle préparation au mariage mise en œuvre depuis 3 ans sur le secteur pastoral est un succès : les couples qui se préparent apprécient beaucoup.
Mon rôle est de faciliter les choses, d’être comme une antenne qui repère les besoins, les atouts, de faire le lien entre les personnes et les services.
Que souhaites-tu au secteur pour l’avenir ?
Je souhaite au secteur de continuer à travailler sur les liens, à s’écouter les uns les autres.
J’aimerais surtout que les jeunes se sentent bien dans notre Église : ça reste un défi !
Je crois qu’il est important de continuer à avancer dans la même direction. Et même s’il faut savoir se dépasser soi-même, il ne faut pas pour autant s’oublier.
Je remercie les personnes qui m’ont fait confiance et qui m’ont soutenue. Tout au long de ma mission j’ai ressenti de la bienveillance, en particulier quand j’ai été malade.
Et à l’avenir ?
Après 24 ans à Orsay, nous partons nous installer à Nantes afin de nous rapprocher de la maison familiale en Vendée que nous voulons faire vivre. J’aimerais dans un premier temps me poser, puis reprendre un travail avec des relations humaines.
Et pour l’Église ?
Nous devons prendre soin de nos prêtres, de nos relations, pour ne pas nous blesser les uns les autres et bénéficier des qualités de chacun.
Il nous faut apprendre à faire confiance : comme le disait un ami prêtre, « nous sommes dans la main de Dieu, nous sommes déjà sauvés. »
Merci Anne-Sophie pour tout ce que tu as fait pour le secteur, toujours avec une attention à l’autre qui nous révèle la présence de Dieu. Nous garderons dans nos cœurs ton sourire et ta bienveillance et te souhaitons de belles découvertes et rencontres dans ta nouvelle vie nantaise !