C’est une communauté diversifiée qui s’est rassemblée dans l’église d’Orsay pour une messe de Noël inédite selon le rite catholique maronite, présidée par le père Joseph Farah, prêtre libanais résidant à Orsay : familles et étudiants libanais, mais aussi paroissiens d’Orsay et des communes avoisinantes, tous unis par la prière…
La messe a été célébrée en utilisant 3 langues : l’arabe, le libanais et l’araméen, parlée par Jésus. Ce qui m’a frappée dans ce rite, c’est l’importance du chant dans les prières du prêtre et de l’assemblée. Au-delà de la beauté de la liturgie, le chant donne vie à la communauté et rend présent Celui qui nous réunit, le Seigneur.
Le geste de la paix, fait avant la prière eucharistique, manifeste aussi cette communion. C’est un grand mouvement qui part depuis le prêtre à l’autel : après avoir touché l’hostie et le calice, le père Joseph a transmis la paix en touchant les mains de deux servants qui à leur tour l’ont transmise aux personnes au début de chaque rang pour qu’elles puissent la propager dans leur rang.
La prière universelle, qui contrairement au rite romain a lieu après la prière eucharistique, a été l’occasion de prier pour le Liban, pour le Moyen-Orient et tous les pays en guerre. Les proches de tous les fidèles libanais étaient bien présents dans les cœurs.
A la fin de la messe, la joie pouvait se lire sur les visages. La communauté libanaise était heureuse d’avoir pu se retrouver et prier, pas seulement entre elle mais aussi en compagnie des français pour former une assemblée réunie pour la gloire de Dieu. Le père Joseph proposera d’autres messes selon le rite maronite, quelle joie !
Il faudra lui demander son homélie sur l’évangile de l’annonce faite à Joseph de la naissance de Jésus ; je suis incapable d’en parler, si ce n’est qu’ il avait l’air habité et captivant !
