La messe qui prend son temps, un cadeau !
En ce samedi 16 novembre, la messe qui prend son temps… quel cadeau ! Peu de temps de plus, finalement, qu’une messe habituelle, mais un temps précieux donné pour comprendre mieux le sens de la messe, pour vivre un peu différemment quelques moments de ce rendez-vous auquel notre Seigneur nous invite…
La messe qui prend son temps de ce samedi, concélébrée par les pères Olivier Morand et Guy Okosso, nous a permis aussi de vivre très concrètement notre thème de l’année : « Pèlerins d’espérance… partir à la rencontre, pour vivre la fraternité »
Avec les joies et les difficultés rencontrées dans nos vies, nous nous sommes rassemblés pour louer le Seigneur : notre Foi nous convoque à l’Espérance. Avant le début de cette messe, nous avons pris le temps de nous rencontrer, de nous accueillir par petits groupes de quatre, en vérité, non pas en nous présentant mais en partageant. Nous avons été invités à partager une merveille vécue récemment, une valeur ou une tradition que nous souhaitons transmettre.
Riches des merveilles que le Seigneur fait pour chacun, nous sommes entrés dans la messe pour le louer et le célébrer.
Dans la liturgie de la Parole, nous avons pris aussi du temps, du temps pour recevoir l’Evangile du jour : après une première écoute et avec les clés de compréhension données par le Père Olivier et les pistes du précieux livret de messe en notre possession, chacun, en silence, là où il le voulait dans l’église, a été invité à accueillir la Parole de Dieu, la méditer, à prier.
Après ces dix minutes d’intimité avec le Seigneur, nous avons retrouvé notre place et nos voisins de petit groupe du début de la messe pour partager, ou écouter seulement, ce que chacun avait entendu dans les textes, ce que cela provoquait. Alors forcément, notre deuxième écoute de l’Evangile, acclamé puis proclamé, a été bien plus profonde !
Dans la liturgie eucharistique, nos partages et nos prières, écrits par chacun sur un papier en forme de pèlerin d’Espérance et apportés en offrande avec le pain et le vin, qui deviennent le Corps et le Sang du Seigneur, nous font vivre intensément la communion.
À la fin de la messe, fortifiés par le Seigneur, riches des échanges, soutenus par nos frères et sœurs, nous avons lu tous ensemble un extrait de la très belle prière du Jubilé du pape François, sur le signet qui nous a été distribué.
Nous ne sommes pas repartis tout de suite chez nous, car tous ceux qui le pouvaient étaient invités en salle Saint-Paul pour un buffet convivial qui fut plus qu’amical, chaleureux et fraternel.