Editorial d'Orsay
La fête de la Croix glorieuse de Jésus est très ancienne puisqu’elle remonte au 14 septembre de l’an 335. À cette date eurent lieu les consécrations de deux basiliques à Jérusalem, mais aussi la première ostension des reliques de la Sainte-Croix, découverte quelques années plus tôt par sainte Hélène, la mère de l’empereur Constantin.
La dédicace des basiliques à la date du 14 septembre se transforma progressivement en fête de la Croix glorieuse, en signe de vénération de la croix du Christ. […]
La fête de la Croix Glorieuse est pour les chrétiens l’occasion d’approfondir un des plus grands mystères chrétiens : celui de la croix, celle du Christ en premier lieu, mais aussi les croix que chacun porte dans sa vie.
La croix du Christ revêt un profond mystère : instrument de supplice et de mort créée par les hommes, le Christ l’a transfigurée en un instrument d’amour et de vie !
En effet, par la croix, le Christ donne sa vie pour nous sauver de la mort et du péché. Sa résurrection, trois jours plus tard, est le signe éclatant de sa victoire et de sa gloire ! Ainsi, la Croix glorieuse devient pour nous source de vie, capable de changer tout mal en bien.
“Ce que nous fêtons, c’est l’amour de Dieu qui est allé jusque-là, cet amour inconditionnel capable de tout transformer”, indique Monseigneur Aupetit dans son homélie à l’office de la Croix glorieuse.
Le mystère de la souffrance, chacun d’entre nous le traverse dans sa vie, à travers les petites et grandes croix que nous portons. Ainsi, Monseigneur Aupetit ajoute à notre égard : “Jésus porte avec nous notre croix quel qu’en soit le poids, car rien ne peut rebuter son amour.”
Le pape François nous invite également à méditer sur ce mystère : “Vous devez regarder à l’intérieur de la croix, car c’est là que se révèle sa gloire, là que l’homme, dans les plaies du Christ, trouve la guérison (Homélie du 14 septembre 2017).
L’équipe de rédaction d’Hozana.org