Editorial Les Ulis
« Quiconque accueille, en mon nom, un enfant comme celui-ci…
c’est moi qu’il accueille… »
Aujourd’hui, le mot « service » apparaît un peu pâle, abîmé par l’usure.
Mais dans l’Évangile, il a une signification précise et concrète. Servir n’est pas une expression de courtoisie : c’est faire comme Jésus qui, en résumant sa vie en quelques mots, a dit être venu « non pour être servi, mais pour servir » (Mc 10, 45). C’est ce qu’a dit le Seigneur...
Donc, si nous voulons suivre Jésus, nous devons parcourir la voie que Lui-même a tracée, la voie du service. Jésus embrasse cet enfant et dit que celui qui accueille un petit, un enfant, L’accueille (cf. v. 37). Voilà avant tout qui servir : ceux qui ont besoin de recevoir et qui n’ont rien à donner en retour.
En accueillant ceux qui sont en marge, délaissés, nous accueillons Jésus parce qu’Il est là. Et dans un petit, dans un pauvre que nous servons, nous recevons également la tendre étreinte de Dieu. Posons-nous quelques questions : moi, qui suis disciple de Jésus, est-ce que je m’intéresse à qui est plus délaissé ?
Et, concrètement, est-ce que je consacre du temps à des « petits », à une personne qui n’a pas les moyens de donner quelque chose en retour ? Est-ce que je m’occupe de quelqu’un qui ne peut rien me donner en retour ou uniquement de ma famille et de mes amis ?
https://www.vaticannews.va/fr/evangile-du-jour/2024/09/22.html