Editorial de Chevry
Chers amis,
Le mois de novembre qui arrive peut nous sembler triste : il fait plus froid, il pleut, la nuit tombe plus vite et le soleil se lève plus tard. Ce n'est sans doute pas pour rien que l'Eglise a choisi ce mois pour faire mémoire des défunts. .....
L’occasion de se souvenir d'un parent, d'un proche, d'un ami… Souvent, d’une grand-mère dont l'amour inconditionnel nous manque.
L’occasion aussi de nous rappeler que nous-mêmes allons mourir un jour et que c'est une certitude.
Que nous soyons riches ou pauvres, jeunes ou âgés… un jour, notre vie prendra fin. Cette perspective peut nous angoisser, surtout dans notre société occidentale qui a tendance à la cacher.
En définitive, la mort nous pose la question ultime et fondamentale de notre existence et il n’y a pas plus de deux réponses possibles : Qu'est-ce qui a le dernier mot ? La mort, le mal et la souffrance ? Ou la vie, la lumière et l'amour ? L’homme ne peut se résoudre à la disparition définitive de ceux qu’il a aimés. Non, ce n’est pas possible que cela soit fini pour toujours.
La fête de la Toussaint, qui ouvre le mois de novembre, nous rappelle que l’homme est fait pour la vie éternelle et que l'amour est plus fort que la mort. C’est la bonne nouvelle de l'Evangile : par sa mort et sa résurrection, Jésus a définitivement vaincu la mort et nous a ouvert les portes de la Vie.
Don Paul DENIZOT
Notre-Dame de Montligeon
Recteur du sanctuaire