Les jeunes du secteur au FRAT de Lourdes 2018
"Sois sans crainte, il t’appelle". Tel était le thème du pèlerinage des 10000 jeunes lycéens d’Ile-de-France, dont 58 du secteur de l’Yvette, réunis pour le FRAT de Lourdes du 17 au 22 avril derniers...
Et c’est au fil des célébrations, grands moments, vécus tous ensemble, dans la Basilique souterraine Saint-Pie X, aux sons très joyeux et entraînants d’un groupe de musiciens rock comme dans de profonds silences, mais aussi au cours de rencontres avec des témoins de leur engagement à la suite du Christ, en ateliers et surtout dans les temps de partage en carrefours,
que les jeunes ont, d’abord, repéré les merveilles que Dieu fait dans leur vie, entendu que cet appel à aimer en suivant le Christ était pour chacun, d’une manière toute singulière, et réfléchi à comment et jusqu’où aujourd’hui, dans leur vie, ils sont prêts à aller à la suite du Christ, selon leur propre vocation.
Vaste programme ! que vous pouvez consulter ici
A l’invitation du pape François, ils ont participé pendant leurs temps de carrefours à une démarche synodale, en vue du prochain synode sur le thème « les jeunes, la foi et le discernement vocationnel ». Voici la déclaration finale de ces 10000 jeunes, avec des propositions concrètes qui seront relayées par nos évêques d’Ile de France lors du synode d’octobre.
Et voici le témoignage des jeunes giffois "FRATeux", exprimé lors de la messe du dimanche 6 mai à l'église Saint Paul de Chevry-Belleville, en dialogue avec Florian, jeune adulte qui sera confirmé lors de la vigile de Pentecôte :
Florian : J’ai appris que vous êtes allés à Lourdes pour le FRAT. Pourquoi y êtes-vous allés ?
Grégoire : J’y suis allé pour me rapprocher de Jésus, pour prier, chanter et louer Dieu. On était 10 000 Frateux rassemblés pendant 5 jours, dans la même ville, pour s’y retrouver et vivre intensément. Mais pas seulement, des pèlerins du monde entier étaient là aussi. J’ai été touché par l’ambiance et la ferveur de tous.
Romain : J’y suis allé pour découvrir Marie, son histoire à Lourdes. Pour comprendre et trouver la place de Marie dans ma foi. J’y ai découvert son importance : Marie fait le lien entre moi et Dieu.
Gabrielle : Personnellement, j’y suis allée avec plein de questions, en lien, en particulier, avec mon cheminement vers la confirmation. J’y ai trouvé mes réponses. J’ai ressenti un appel !
Florian : Lorsque je suis allé à Lourdes, l’année dernière, j’ai été marqué par les militaires qui étaient venus recevoir le baptême et la première communion. C’était très puissant. Et pour vous, quel a été le moment le plus fort ?
Grégoire : La messe à 10 000, tous ensemble. Particulièrement, les temps de silence et de profond recueillement. Ce silence et cette écoute m’ont marqué. Il y a eu la lecture en braille de la conversion de St Paul, par un jeune aveugle. Le texte raconte le moment où St Paul devient aveugle, puis recouvre la vue. Toute l’assemblée était silencieuse. Ça m’a touché d’entendre un aveugle nous lire ce passage.
Romain : Le sacrement des malades, reçu par des jeunes et des moins jeunes, au cours d’une célébration qui réunissait tous les pèlerins de notre diocèse. C’était très émouvant. J’ai été profondément touché par la grande confiance dans le Seigneur que témoignaient tous ceux qui avaient demandé ce sacrement et aussi par leur joie à le recevoir.
Gabrielle : Le moment qui m’a le plus marqué est celui de la procession mariale. Ce moment de partage entre Frateux et pèlerins.
Florian : L’année dernière, à cause de l’état d’urgence, la procession était statique. Comment était-ce pour vous et qu’avez-vous ressenti ?
Gabrielle : On a récité le chapelet, dans toutes les langues, en procession jusqu’à la Basilique de l’Immaculée Conception. Je me suis rendue compte que je n’étais pas toute seule, il n’y avait pas de barrière de langues. C’était très fort.
Grégoire : On était en procession, tous, avec un cierge allumé. Ensemble, on faisait corps. C’était beau.
Florian : Et avec quoi êtes-vous rentrés ?
Tous : Avec nos chapeaux !
Grégoire : Avec la croix du FRAT. J’ai rechargé les batteries de ma foi. Je reviens avec du Peps, plein d’énergie et d’enthousiasme.
Gabrielle : J’ai reçu un appel à partager et à parler de ce que j’ai vécu, avec les autres. L’envie de les aider à ouvrir leurs yeux et à voir tout ce qui les entoure avec un autre regard. De profiter de ce message d’Amour.
Romain : Ça m’a libéré. Ça m’a donné envie de parler de ma foi, de la partager. Avec le désir d’y aller, de me mettre en route.
Tous : Maintenant, on comprend mieux pourquoi …« le Frat, c’est pas fini, le Frat c’est pour la vie » !