Conférence du père Denizot « La mort et l’au-delà, quelle Espérance ? »
La paroisse d’Orsay a accueilli le 6 novembre dernier le père Paul Denizot, recteur du sanctuaire Notre Dame de Montligeon, dédié à la prière pour les défunts, pour une conférence intitulée « La mort et l’au-delà, quelle Espérance ? » ...
Le père Denizot a réussi à nous réconcilier avec ce sujet délicat en le dédramatisant avec humour mais profondeur. En ce mois de novembre dédié à la prière pour les défunts, nous étions nombreux à nous être déplacés pour l’écouter nous partager l’enseignement de l’Eglise et sa propre expérience auprès des mourants et des familles endeuillées.
C’est une certitude, nous mourrons tous un jour, personne ne connait ni le jour, ni l’heure. Chaque être humain porte en lui l’angoisse de la mort, de la séparation, ce sont des pensées normales qui nous rappellent en fait que la mort n’est pas normale. Jésus lui-même a ressenti l’angoisse et la solitude avant de mourir. Dans le cœur de l’homme, il y a une résistance face au mystère de la mort. On pourrait dire : « Personne n’en est revenu, c’est désespérant… »
Et bien si, justement, Jésus a souffert sa passion, Il est mort, Il est descendu aux enfers et Il est ressuscité !
L’Eglise nous enseigne que nous sommes faits pour la vie éternelle, pour contempler Dieu. Les plus grandes joies de notre vie sont devant nous puisque le but de notre vie sur terre, c’est le Ciel, la communion éternelle avec le Dieu d’amour. Le lien d’amour existant entre ceux qui restent et les défunts demeure toujours, il ne connait pas la moindre intermittence avec la mort, c’est une grande consolation, on peut toujours dire « merci » ou « pardon » à nos défunts morts dans le Seigneur, il n’est jamais trop tard.
Le père Denizot nous a aussi parlé du purgatoire, qui est comme « l’infirmerie du Bon Dieu », un temps de purification avant le bonheur éternel avec Dieu, un cadeau de la miséricorde du Seigneur.
Quant à l’enfer, qui est cité plus de 50 fois dans l’écriture sainte, nous savons qu’il existe, qu’il faut le vouloir pour y entrer et qu’il peut être défini comme un « enfermement », un refus conscient et voulu de la communion éternelle avec Dieu.
Pour terminer par une parole pleine d’Espérance, le père Denizot a cité le psaume 22 : « Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure ».
Durant son intervention, notre orateur a été très à l’écoute de nos questions et de nos attentes et est prêt à revenir l’année prochaine pour poursuivre la réflexion.
En attendant, il peut être intéressant de lire son livre « Le purgatoire dans tous ses états » aux éditions des Béatitudes.






