Je n’avais rien à Te dire…
Cet été, passant devant une église,
J’ai poussé la porte
Et pourtant je n’avais rien à Te dire.
C’était pour voir, par curiosité,
Peut-être pour prier un peu...
Comme il faisait bon dans ce silence et ce calme,
Je me laisse envahir par un étrange besoin.
Comme il faisait bon dans ta maison.
Et pourtant je n’avais rien à Te dire.
Mais l’autel, les bancs vides
Me parlaient des hommes et des femmes absentes
Qui viennent y prier
À d’autres moments, d’autres jours.
Parce que pour eux, pour elles
Tu es certainement le Dieu de la Vie,
Le Dieu de l’Amour.
Maintenant, j’en suis sûr, cette église vit de Toi.
Tu es bien le Créateur, l’Amour à l’infini,
Celui qui est, qui était et qui vient,
Celui qui est avec nous tous les jours.
En poussant la porte de cette vieille église
Où tout parle de Toi,
J’y ai fait une halte, j’y ai trouvé la Paix, la joie.
Je n’avais rien à Te dire
Et je me surprends à te parler.
J’emporte avec moi et pas seulement pour moi
Ton silence et ta Paix.
Ton humble présence en ce lieu
M’a rempli de Ta Force.
Tu m’as accueilli, je t’ai rencontré.
Maintenant j’en suis sûr,
Tu restes avec nous tous les jours.
Je vais le dire à mes frères, à mes sœurs.
Quelle joie s’ils pouvaient un jour aussi
Comme moi, rencontrer Ta présence.