Messe qui prend son temps interparoissiale et intergénérationnelle

Prendre le temps de faire communauté, prendre le temps de se nourrir de la Parole, vivre une nouvelle expérience de la messe, voilà ce qui pouvait motiver la soixantaine de personnes venues à l’église Saint-Paul de Chevry pour la troisième édition de la messe qui prend son temps samedi 11 novembre. Enfants, jeunes et adultes, paroissiens des différentes communes du secteur, ont formé une belle assemblée à la fois recueillie et joyeuse...

Dès le début, lorsque nous nous accueillons, en petits groupes de 4 maximum, et faisons connaissance en partageant une merveille reçue et un lieu qui nous inspire, nous avons envie de prolonger l’échange. Mais le jingle « Laudate Dominum », qui va rythmer les temps particuliers de cette messe, retentit pour nous appeler au silence ! Pour peu de temps, car nous entrons dans la messe en chantant notre désir de veiller et accueillir le Seigneur.

Veiller, avec des lampes contenant de l’huile, et sortir à la rencontre de l’Epoux, voilà l’invitation que nous lançait l’Evangile. Cette parabole des dix jeunes filles n’est pas facile à comprendre, aussi nous avons pu prendre le temps de bien la méditer.

D’abord avec une première écoute, puis un temps de prière personnelle, guidée par des pistes proposées dans le livret. Nous pouvions si nous le souhaitions nous déplacer dans l’église et nous installer à l’endroit qui nous convenait le mieux pour ce cœur à cœur avec le Seigneur. Plusieurs lieux de prière avaient été aménagés autour de l’autel, à l’entrée de l’église, et un coin enfant était proposé sous la croix. Certains aiment se mettre au pied de l’autel pour sentir davantage l’intimité avec le Seigneur, d’autres préfèrent être à l’entrée car cela les met en communion avec toutes les personnes qui sont réparties dans toute l’église devant eux. Sur notre lieu de prière, nous avons allumé le lumignon reçu à l’entrée, signe de la présence de Dieu avec nous.

Après la prière personnelle, nous avons retrouvé notre petit groupe du début pour partager ce qui nous avait touché ou interpellé, une intention de prière qui était montée… Un beau temps d’écoute et d’éclairage mutuel ! Alors, pendant la deuxième écoute de l’Evangile qui a suivi, la parabole a pu résonner différemment.

Les fruits de la Parole et de l’échange, les merveilles reçues et échangées avant la messe, notées sur des lampes à huile en papier sont alors venues donner du poids à notre eucharistie. Chacun est venu déposer le lumignon de sa prière et sa lampe à huile au pied de l’autel, pour former un chemin lumineux éclairant la venue du Seigneur.