Les prêtres du vicariat nord sur le plateau de Saclay
Plus d’une vingtaine de prêtres des cinq secteurs pastoraux que constitue le Vicariat Nord a pris part à cette traditionnelle journée qui, cette année a démarré à Palaiseau et s’est terminée à Saclay. Trois moments forts ont marqué la journée : le partage d’expériences pastorales, le déjeuner et la visite sur le plateau de Saclay…
Plutôt qu’un classique partage d’expériences, il s’est agi d’évoquer un ou plusieurs faits drôles ou insolites, rencontrés par chacun des participants dans l’exercice de leur ministère presbytéral. Ainsi différentes sortes d’anecdotes ont été racontées, toutes aussi intéressantes les unes que les autres. Le temps de convivialité s’est prolongé au repas qui a été préparé par le secteur de Palaiseau. Ce fut un repas relativement festif, faisant exception à la frugalité quadragésimale. Il y avait même, pour dessert, un gâteau qui s’appellerait Congo ; car, dit-on, la recette est d’origine congolaise.
La visite sur la plateau de Saclay, dernière étape de la journée, est intervenue tout de suite après le repas. Elle s’est faite en deux stations : d’abord sur le Parking Monge côté Palaiseau (près du centre EDF), où l’ambitieux projet de cluster scientifique et technologique nous a été exposé par M. André PAYA, Directeur général adjoint Pôle Aménagement des territoires et cadres de vie, avant la visite des lieux proprement dite ; ensuite sur le Parking SILO de Moulon, avec comme point culminant la visite du Centre Teilhard de Chardin.
De cette visite, nous avons retenu que le gigantesque projet en cours de construction sur le plateau de Saclay comporte trois grands volets : un volet scientifique, un volet économique et un volet aménagement du territoire. Son élément central est, bien sûr, le campus Paris-Saclay qui se déploie essentiellement sur la frange sud-est du plateau de Saclay, sur un périmètre de 7 kilomètres de long sur un kilomètre de large, allant du nouveau éco quartier Camille Claudel à Palaiseau aux portes de CEA dans le secteur de Saint-Aubin.
En définitive, c’était une journée belle et riche en découvertes. Le fait que la visite ait pris fin dans les locaux du Centre Teilhard de Chardin a ajouté à cette journée un caractère intello-spirituel et, partant, un caractère plénier, symbolisé par le nom que portera la chapelle dudit Centre : Sedes Sapentiae (« Trône de la Sagesse ») ou Notre Dame de la Sagesse. La Sagesse n’est-elle pas le couronnement de tout ? De vrai, « Le plus accompli des enfants des hommes, s’il lui manque la Sagesse que tu donnes, sera compté pour rien » (Sag 9 : 6).
Julien Bukonod