Taizé, une parenthèse dans nos vies mouvementées
Cette année, pendant 4 jours des vacances de la Toussaint, 19 jeunes lycéens de Gif, Bures, Orsay, Gometz et leurs animateurs, accompagnés du père Luc Oswald ont pu se rendre à Taizé, dans la communauté de frères fondée en 1944 par frère Roger…
Nos vies, si « speed » en général, se sont alors pliées avec douceur à cette vie de prières et de partage.
Nous nous sommes rassemblés tôt le matin du 23 octobre à la cathédrale d’Evry avec les autres jeunes du diocèse, donc 300 personnes pour le grand départ à Taizé. Une fois arrivés à Taizé, nous avons côtoyé quelque 2000 autres jeunes venus des quatre coins de France et d’Europe. La communauté de Taizé reçoit à l’année des jeunes de 18 à 30 ans, mais exceptionnellement, elle consacre les 2 semaines de vacances de la Toussaint pour les aumôneries de lycée de toute la France.
Nous participions tous les jours, dans l’église, aux prières chantées des frères. Nous nous retrouvions en petits groupes pour discuter d’un évangile, d’un texte de la Bible, d’un destin particulier…
Nous devions aussi participer aux tâches qui nous étaient imparties pour ces quelques jours : servir les longues files de repas de jeunes affamés, faire la vaisselle. La vie était un peu spartiate mais tout était fait dans la joie et on en ressort grandi, apaisé.
Quatre jours pour se côtoyer et mieux se connaître, pour méditer et s’éclater à l’Oyak !
Nous voilà tous de retour des images et des chants plein la tête, renforcés dans notre foi, en attendant, bien entendu, d’y retourner l’an prochain.
Voici les témoignages « à chaud » dans le bus du retour :
« J’ai trouvé le bonheur dans la simplicité »
« Je me suis sentie chez moi »
« Le silence est d’or »
« Une ambiance à la fois calme et entraînante pour la prière »
« C'est la première fois que je venais à Taizé, j'y ai vécu des très bons moments de prière avec les autres jeunes »
« J’ai pu m’éclairer, me ressourcer »
« Je me suis adapté avec une grande joie à la vie communautaire »
« Un mélange hétérogène de langues et de cultures rendu possible par une vie rythmée métronomiquement et par des prières intenses qui anéantissent cette barrière des langues »
« Dynamisme, joie, silence, prière, rencontres et rigolades entre amis »
Véronique, Alexandra, Huguette et les jeunes