Editorial d'Orsay
Béni sois-tu, Seigneur, pour le matin triomphant qu’annonce le concert innombrable des oiseaux, pour la pluie qui claironne la joie d’un jour nouveau, pour l’odeur du foin fraîchement coupé et pour le bourdon qui fait écho à la cloche de l’église.
Béni sois-tu, pour le murmure de la source pour les montagnes, roses et bleues, et pour l’alouette dont le vol se perd dans le firmament, pour la chaude caresse du soleil, pour les genêts éclatants et pour la lavande mauve, pour la fourmi laborieuse et pour l’abeille bourdonnante et affairée pour l’olivier qui scintille dans la gloire de midi...
Béni sois-tu, pour la lumière tamisée du soir qui pose comme un voile diaphane sur la montagne pour la brise fraîche et parfumée de la nuit, pour le rossignol émerveillé.
Béni sois-tu pour tous les sourires du monde que tu nous as façonnés avec art et tendresse et que nous ne savons plus, bien souvent, contempler.
Pour l’allégresse du matin, bénis sois-tu…
Anne-Marie